Ce n’est pas de s’y remettre qui fut difficile, puisque l’été s’est présenté sans coupure. Resté à Paris ces deux mois, j’ai agrémenté le quotidien d’un aller-retour Gennevilliers, à vélo – voir blog –, séjour en tribu de théâtre, option Carthage. Nous avons fait les guerres puniques avec mes camarades acteurs, quinze autour du général Sobel, bientôt vingt et trente avec l’appui de la technique et du staff officiel de ce club de vacances formidable, le T2G. Maintenant, les copains et les visiteurs me prennent pour Hannibal. Pas moi docteur, pas encore, mais j’essaie, c’est vrai, de me faire passer pour ce grand général – voir blog et articles. J’ai, entre-deux, pris la robe. Ce n’était pas des plus raisonnable au milieu de toutes ces histoires d’hommes, mais je n’ai pas résisté à l’offre qui m’était faite dans un autre club de vacances, chez Arte (pas la pizza, la chaîne télé), de jouer à Ainsi soient-ils saison 2, sous le costume et la mitre du père Poileau, j’ai adoré. Romain carthaginois et apostolique, un été bien rempli. Qui c’est qu’a dit qu’a plus de saison ?