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Le “retournement” et après ?

Des explications s'te plaît Jacques ! Trop d'annonces tue l'annonce.

La sonnette d'alarme a été tirée par min copain Jean-Claude du fan club de Condé-sur-Escaut. Il en est le fondateur et l'unique membre et je lui donne raison. Comment suivre ? Il est vrai qu'à cette période printanière ça s'accumule et la consultation de l'agenda Cie. faisan ne suffit pas…

Exemple

Samedi dernier, ça se voyait à peine, nous avons fait la lecture D'un retournement l'autre pour Paris en toutes lettres au 104, avec Podalydès, et Patrice Bornand, Christian Benedetti, Francis Leplay, cinq acteurs donc et pas deux. Un carton, j'en profite pour le dire, pas que l'interprétation dépassait les cimes, non sans plastronner nous n'étions franchement pas à chier, mais ce n'était rien à côté du public surchauffé, démarrant au quart de tour et surtout rien, à côté de l'excellent pari d'écriture de Frédéric Lordon, celui qui commence à en déranger sérieusement avec ses compétences d'économiste parmi les économistes atterrés, connaissances mises au service du peuple — c'est ainsi qu'on appelait le public autrefois —, pour nous expliquer les mécanismes de la dette et la responsabilité des banques, lors du krach des subprimes. Je peux raconter les pressions qui ont été exercées sur ce travail en préparation, et combien certain pouvoir libéral y prend ombrage. Vrai, j'y résiste à peine. Bon, une autre fois… Critique émise par Lordon sur France Culture jeudi dernier : permet-on aujourd'hui une contradiction à l'analyse économique, un journalisme d'opposition sur les grands médias ? Réponse simple et rapide : non.

La pièce est une comédie sérieuse écrite en alexandrins, à pisser de rire parfois et grandiose à sa manière. Souhaitons-lui de revivre souvent lors de grande manifestation, elle est publiée au Seuil et praticable par tous, un peu d'entrainement suffit. Je vais en placer quelques extraits dans la bibliothèque sonore du site. A ce propos, le fan club de Condé m'écrivait après sa dernière réunion : où sont tes livres sonores, pauvre faisan ? Chez mon libraire, ils en n'ont pas… Bien sûr je voulais parler des podcast en rubrique podcast, c'est un peu plus net que cette histoire de bibliothèque ou phonothèque, et facile d'entretien au surplus. Sauf pour min copain Jean-Claude qui m'a dit que son ordinateur travaillait en noir et blanc alors d'ici qu'il y ait le son, les vaches elles seront couquées. Le webmestre, il faut qu'il nous sorte de ce mauvais pas…

Des extraits nombreux sur podcast, en attendant de les sortir en disque si besoin et un programme à perdre la tête sur l'agenda faisan. Déjà la semaine prochaine, cette lecture de Faust au musée Dalacroix, c'est ouvert à tous, comment savoir ? Essayer www.musee-delacroix.fr, il parait que ça indique l'heure et le tarif et faites-nous signe si vous souhaitez des places, aucun problème.

Ensuite l'agenda, bon, on arrive à le lire, le fan club de Condé approuve, mais souhaite d'avantage d'explications sur cette Invitation au fromage en duo avec Vincent Rocca au Festival du Mot de la Charité sur Loire… Ca va suivre ; oui dans un prochain blog.

Au fait aviez-vous repéré que dimanche il y a une émotion de radio sur France Inter, puisqu'on y parle à 15 h de Jean-Baptiste Godin, fondateur du Familistère à Guise, une utopie sociale réalisée. Une fiction radiophonique à laquelle j'ai participé. Et puis nous irons fêter la réouverture du Théâtre le 17 juin à Guise… Oui ouais c'est sur l'agenda on l'savait déjà…

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