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L' tiot Poulet
Invité par Denis Cheissoux à l'émission CO2 mon amour en public, dans le hall de l’Agora, de la Maison de la Radio. Denis me passe le micro et…
Très vite alors, très très vite, Denis, car il faut agir très vite, IL FAUT SAUVER L'OCÉAN. C’est un billet juste un « poulet » comme aurait dit l’ami Zanthrop’, Alceste c’est lui-même, "c'est un Poulet", un petit poulet ça trottine, ça court, de mauvaise graine en basse-cour, c’est un billet à l’air libre, mal élevé bien élevé comme vous voudrez, mais ça trace ! Un poulet qu’à de la cuisse, parole d’auditeur, car moi qui vous parle, je vous écoute, Denis, je vous le dis. On peut être à l’école écolo et pourtant filer tout devant, avancer sans carbone et sans souffre, à l’écoute, à l’esprit, à la science, à l’hydrogène, à l’avenir, à la puissance de nos neurones et à la force de vos convictions, Denis. Les nouvelles énergies sont dans la pile, n’a qu’à se servir, économies solidaires, agro-écologie, éco-agronomie, développement des rables et du rachis cérébro-spinal, l’hémisphère vert - côté cœur pour le situer, côté malin pour l’action. Alors vite, vite, dégainer, pas le choix. Tous alliés sur une même planète, on va bien finir par se trouver. Voilà je ne veux pas monopoliser, il ne faut plus monopoliser, on le sait. On peut garder la ligne sans monopole, diversifier, actionner actionner. Je ne vais pas m’éterniser, juste un poulet, très court ! Court mais trapu, le bon grain et l’ivresse mélangés ! Nous qui ne dirigeons rien, qu’avons cette chance de ne pas nous écouter parler, auditeurs auditifs, écouteurs attentifs c’est un texto, prenez-le comme il faut. Texto !!
Il faut sauver les océans H2O ma chérie ! Faut aider les poissons ! Faut nettoyer la baignoire, faut vidanger les Bermudes ! Faut arrêter les pêches melba, les pêchess mêle-tout trop bas ! Faut repêcher le Capitaine, c’est un poisson mangeable et délicieux, la joie du Sénégal et des villages côtiers de l’Atlantique ! Oui madame oui, faut protéger les sardines aussi oui, oui du Sénégal oui. Oui le Monsieur oui. Allons-y tout le monde participe ! Oui, protéger les marsouins si vous voulez, donc de ce côté-ci ici la protection des marsouins… Et puis ? Les éléphants de mer, vous avez bien raison madame, ce sont des animaux sans défense. Oui les Mille vaches oui ben d’accord, libérez les mille vaches ! Marines ? Protégez la Marine ? Non monsieur, non, laissez couler. Protégez vous des rhinos plutôt, oui ils attaquent en ce moment. Sont contre l’abus des médocs et la médecine chinoise de contrebande… Oh ici, la petite fille, oui elle est venue avec son poulpe...
J’aurai voulu montrer aux enfants ces dorades
du flot bleu, ces poissons d’or ces poissons chantant
des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
et d’ineffables vents m’ont ailés par instant
Rimbaud est avec nous, marchons d’un bon pas.
Et je voulais dire aussi Denis, très très vite, il faut sauver la forêt. Il y a pas le feu mais faut se presser, faut protéger Francis Hallé et le radeau des cimes, leur permettre de grimper plus haut, faut une nouvelle économie de l’arbre et des ressources sylvestres, une "agrologie", oui sans trompe l’œil, voilà c’est tout, c’est tout ce que je voulais dire. Ne pas regarder chez les autres ! Et ceci cela qui ne va pas là-bas... Préservez l’ozone et l’amazone, la grande forêt du Cameroun, les Séquoia du voisin !
Ca va, ça va ! Mais c’est chez nous qu’il faut couper dans la mesure. Le bon tempo des coupes ! Aimer les vieux, les vieux vieux chênes et leur tango. Les vieilles branches et les jeunes vénérables. L’érable, les chataîgners, les grands hêtres ou les frênes, les robiniers.
C'est tout ce que je voulais dire Denis, faut pas s’empêcher de respirer, tout va bien. Nous sommes faits pour la catastrophe, depuis l’origine du tempo, nous sommes une espèce de catastrophe. Mais quand même, puisqu’on le sait, dégageons-moins, dégazons-mieux ! Arrêtons de lâcher tout ce carbone, mon amour, Denis, dis leur encore et encore ! Arrêtez de carbonner, je peux en parler mi, j’sus du Nord, c’était sévère, les fumées de carbon, les usines. On s’est arrêté de finquer, on a filtré sévère. Ca pousse, c’est vert, mais moins sévère. Et plus c’est vert et mieux ça passe. C’est une éco, c’est une égo-nomie, une ergonomie pour filer vers le futur avec hélices et sans vice, sans fin, renouvelable comme mon propos Denis, j'peux plus freiner même si j’ai promis de faire court. Mais faut presser ( c’est tout plein de jus encore), presser véloce, pas féroce Denis, véloce ! Faut sauver l’atmosphère très vite, Denis ! Ca pue c’est irrespirable ! Faut tenir ses engagements ! Ne pas s’enfoncer dans les boues bitumeuses, l’argent n’a pas d’odeur mais il y contribue. Oubliez les tankers. Passez la transition, la grande mission 2015 c’est un sommet pour la France, une chance ! C’est 1 ! C’est 2 ! CO2 de trop ! Faut respipi, faut rescaca. Faut sauver l’atmosphère, arrêter de lâcher des Grenelles sans suite. Les arrangements entre amibes d’accord, mais par dessous, pour le profit des labours, la joie des vers de terre et leur partie de jambes en l'air ! Le bal à mille-pattes, tous ces micros, ces orgasmes, tous lces micro-organismes qu’auraient survécus aux traitements sélectifs chimique qui niquent ! Et qui niquent !!!
Faut sauver le petit homme vert, Denis, il es seul contre des rangées policières, il étudie il travaille dans la vallée du Testet, il apprécie les zones humides, il dit pas de conneries il a 20 ans, lui tirer dedans, c’est néant. A Hong Kong d’autres jeunes gens efficaces, eux-aussi non-violents, gueulaient ensemble « Pas de changement sans combat ». Cela vaudra pour le changement climatique, ça fait un gros poulet mais c’est un bio poulet.
L'émission : http://www.franceinter.fr/emission-co2-mon-amour-je-crise-climatique-les-coleres-du-temps
Voir aussi : manifestation cycliste sur la transition énergétique, un reportage dans le Nord http://www.solaire-en-nord.fr/blog/?e=40
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