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Compagnie faisan plus

Comme nous avons attaqué la rentrée avec mieux que de bonnes résolutions, on a des résultats épatants, d’une part c’est reparti, la poésie, sur France Culture. Avec quelques auteurs qui nous tenaient à cœur comme Guillevic, Marie-Caire Banquart, Jacques Réda, Sylvia Plath, Georges Perros… On les retrouve sur podcast facilement par ce lien direct : Jacques Bonnaffé lit la poésie.

D’autre part, la compagnie ne s’arrête pas. Elle doit faire tourner ses lectures et ses spectacles et en lancer d’autres. Par exemple, ces jours-ci, lié à une demande de l’association Emmaüs, nous avons lancé un travail sur les réfugiés, une lecture musicale avec Sylvain Kassap, qui après avoir été jouée le 22 septembre nous sera demandée d’autres fois et rentre dans notre action associée à des artistes de Lille et Médecins sans frontières pour Grande-Synthe, voir sur le blog : Voyage à Grande-Synthe.

La lecture réalisée comporte des témoignages, des textes percutants et un extrait de la pièce de Marc Emmanuel Soriano Un qui veut traverser. Cet ensemble constitue une architecture, un spectacle fort.

Là aussi, les anticipations vont bon train, mais dans la Compagnie faisan plus mieux, notre véritable attente est de pouvoir faire progresser, artistiquement, et techniquement, ce machin magnifique. C’est fou les précautions qu’il faut prendre aujourd’hui pour annoncer qu’un projet est mobile, qu’il s’écrit en se faisant et qu’on ne livre pas un objet tout fait, un produit. C’est une réalisation qui trouvera ses grandes lignes et ses ressorts avec le public. On intègre de plus en plus cette variable au travail et au jeu : le questionnement, l’échange. Compagnie faisan l’ouverture.