L’activité de la compagnie se multiplie, et se démultiplie, sans parvenir toujours à donner un compte-rendu complet.
Ça va vite, les dates s’enchainent et les programmes changent à chacune d’elles. Comme changent les temps, c’est une forme d’adaptabilité dont nous pourrions presque nous rengorger. Un théâtre de terrain, toujours près du spectateur et près du texte, réalisé dans l’urgence et le désir : a) réentendre des mots sur scène ; b) les voir, suivre la phrase et son auteur ; c) chasser le grand vide confiné, le grand vide appareillé, technicisé, paillettisé, music-hallisé. Alors quoi ? Rien des voix, des lectures. Souvent plus que des lectures, des maquettes, l’ébauche d’un spectacle…