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D’un trait l’oiseau

Une soirée des oiseaux

De 18 h à 22 h, le 11 mai 2019 à la Maison de la poésie

Tous les oiseaux crevant le ciel aveugle à coups de flèches

Vous m’avez vu c’est moi le con qui s’envole par vous…


Ludovic Janvier, à qui cette soirée est dédiée

Plutôt que d’une performance on parlera d’un exercice, avec ses modes de répétitions, ces (re)formulations entêtées. Un soir, un long soir de mai, car cela convient au chant rêvé, alternant musiques, exposés brefs et textes poétiques. Aux références symbolistes nous préférons des écritures plus organiques, mimétiques. Poèmes déclenchés par l’écoute.

Pourquoi les oiseaux chantent ? Et les poètes ? Et pourquoi ne chantent-ils plus ? Etc.

L’exercice vient de toutes parts, inorganisé-concerté, accueillant différentes voix chantantes, récitantes, ou explicitantes. Collection pléthorique de ces textes plus ou moins bien plumés ; choisissons les plus récents. Du matériau poétique on fait partage ici avec des invités : à commencer par ceux qui souhaitent s’inviter au plateau pour dire un poème, à commencer par ceux qui s’y seront exercés acteurs phraseurs rythmeurs, à commencer par ceux qui sifflent ou soufflent dans leurs becs, ou vibrent des anches. À commencer par les poètes présents, à commencer par des artistes de l’ombre, etc. À commencer d’abord par ceux qui s’alarment et nous confirment une disparition massive — les oiseaux tombent — tous regroupés autour de la journée mondiale de la disparition des espèces. N’en jetez plus, on ne va pas vous faire une biennale ! On se contentera d’une fête de l’oisiveté. Un carnet en sera le symbole, plutôt qu’une édition surchargée. Au plus près du poème, des inscriptions. D’un trait, l’oiseau.