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Nature aime à se cacher – Remix

Duo danseur-acteur par Jacques Bonnaffé et Jonas Chéreau : propos dansé sur un poème-conférence de Jean-Christophe Bailly réalisé initialement pour Sujets à vif de la SACD en Avignon puis pour le Théâtre de la Bastille. Presse enthousiaste. À partir d’un court livre sur l’animal et le singe, inspiré des peintures de Gilles Aillaud ; un extrait dans la phonothèque de la Cie faisan reprise 2013 en tournée et au Théâtre de la Bastille à Paris dans le XIe, entre le 14 mai et le 9 juin sous un titre nouveau Chassez le naturel.

Comment mettre les pieds dans un texte ? Ne pas réfléchir, se dire qu’il y a urgence. Nous aimons à délier certaines splendeurs empaquetées dans l’écriture. À ce moment-là, parler est déjà une danse. Dans ce texte-ci nous sommes confrontés à des pensées aussi captivantes qu’images, mais à vouloir donner corps à des idées, on pourrait se casser le nez ! Attentifs à la précision des mots ou baignés dans leur écoute, cela confère une sorte d’état, nous formerons très vite nos grilles comme on dit dans le jazz, c’est à dire nos alternances, nos réciprocités. Peu d’accessoires, riches de nos seules visions de nos gestes, il y a une relation chamanique au détour des recherches, hors tous détours ancestraux, directe, urgente, car tout flamble.

Reprise en formule légère ; spectacle d’une heure

Nature aime à se cacher, enfermés 72 heures avec des singes… Tel pourrait être le slogan de la reprise de ce spectacle joué en 2010 à Avignon puis au Théâtre de la Bastille. L’enjeu sera de déplacer dans les airs les vestiges de nos mouvements d’alors. Reprendre à nu, à même la « cage de scène », notre canevas initial…

Duo dansé sur un poème didactique de Jean-Christophe Bailly Nature aime à se cacher vient à l’heure où la dénonciation des conditions de vie et de mort des espèces, la notion de souffrance animale ou d’une nécessaire limite à l’exploitation du vivant, donne force aux propos de l’essayiste prodigieux du Versant animal. Un danseur et un comédien pour une conférence agitée, une performance sur les traces d’anciennes représentations. C’est Lascaux II, en quelque sorte, traversé par L214 !

Revue de presse