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Jacques Bonnaffé, notes biographiques

Jacques Bonnaffé (595 signes)

Comédien à part entière, engagé par ses choix au cinéma et sa relation aux auteurs, dans son parcours avec les metteurs en scène. Il étend sa pratique artistique à des domaines variés, lectures ou concerts parlés, mise en scène, enregistrements notables, performances ou banquets littéraires, accordant à la poésie vivante, qu’elle soit dialectale ou savante, une part privilégiée. Les tournées bercent son temps actif, et disent son attachement viscéral à la décentralisation. Pour compléments et articles, on peut consulter le livre Jacques Bonnaffé, pitre et poète aux éditions de l’Attribut.

Sites internet : www.compagnie-faisan.org et www.cafougnette.com

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Jacques Bonnaffé (676 signes)

Activités scéniques multiples, musicales, poétiques, théâtrales sonores télévisuelles ou cinématographiques ; parcours bien rempli. Fidèle à ses contradictions, se permet de passer de maisons à d’autres avec des pratiques hétéroclites allant du solo au travail de troupe, du patois au français pointu, de la lecture publique à l’improvisation jazz, plein air ou studio. Plutôt bon comédien quoiqu’instable, il s’est singularisé dans la poésie oratoire, avec L’Oral et Hardi, sur des textes de Jean-Pierre Verheggen, et d’autres auteurs considérables, Valérie Rouzeau, Ludovic Janvier, Jacques Darras. Il a dirigé ou produit une émission régulière de poésie sur France Culture.

Pour compléments et articles, on peut consulter le livre Jacques Bonnaffé, pitre et poète aux Èditions de l’Attribut.

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Jacques Bonnaffé (1168 signes)

Jacques Bonnaffé, comédien des films de Godard, Jean-Charles Tachella, Louis Garrel, René Féret, Jacques Rivette, Robert Fansten, Édouard Niermans, Jacques Doillon, Michel Deville, Olivir Ducastel et Jacques Martineau, Sébastien Grall, Jacques Renard, Costa Natsi, Tonie Marshall, Frédéric Compain, John Lvoff, Alain Corneau, Christophe Otzenberger, Emmanuel Bourdieu, Jean-March Moutout, Guy Maddin, Agnès B Troublé, Martin Provost, Christian Carion, Philippe Ramos… au théatre avec Christian Rist, Claude Stratz, Gildas Bourdet, John Berry, Jean-François Peyret, Nathalie Richard, Marc Feld, Patrice Kerbrat, Jean-Pierre Vincent, Alain Françon, Didier Bezace, Christian Schiaretti, André Engel, Abbes Zahmani, Philippe Adrien, Hans Peter Cloos, Simone Amouyal, Michel Didym, Joël Jouanneau, Arnaud Meunier, Sandrine Anglade, Bernard Sobel, Tiago Rodrigues ; ou souvent dans ses propres mises en scène de textes en picard de Jules Mousseron, Arthur Rimbaud, Hervé Prudon, Jean-Bernard Pouy, Jacques Darras, John Berger, Jean-Pierre Verheggen, et des créations poétiques contemporaines, concertextes avec Louis Sclavis, Henri Texier, Silvain Kassap ou Denis Corneloup.

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Jacques Bonnaffé (1484 signes)

Né à Douai en 1958, il s’autorise des grands écarts entre théâtre et cinéma : du Jean-Luc Godard Prénom Carmen, à Jacques Rivette, avec des rôles sensibles dans Escalier C, Jeanne et le garçon formidable, Vénus Beauté (institut), Les amitiés maléfiques… Sautant sans jamais ralentir sur les propositions qui défendent des textes originaux — Jean-Pierre Verheggen, Valérie Rouzeau, Jean-Christophe Bailly —, aimant l’exigence quand Alain Françon monte Le petit Eyolf ou le travail de recherche avec Jean-François Peyret, la création d’auteurs contemporains parmi lesquels Henning Mankell, Pierre Michon, Martin Crimp. Aimant dire à voix haute ses textes d’auteurs à la rue comme dans une salle officielle imposante.

Performeur, jongleur des mots, inventeur de banquets poétiques, metteur en scène (L’Oral et Hardi) ou bretteur patoisant. Complice des musiques et du jazz, souvent en duo baladeur avec Louis Sclavis, il multiplie les trouvailles au sein de la Compagnie faisan, Molière 2009.

Il consacre une part importante à la poésie et aux lectures publiques, des auteurs contemporains parmi lesquels Ludovic Janvier, André Velter, Jean-Pierre Verheggen, Valérie Rouzeau, Jacques Darras, Jean-Pierre Siméon. Multiplie les formes d’intervention, d’installations sonores, banquets, concerts et créations originales, sur ce mode littéraire.

Pour compléments et articles, on peut aussi consulter le livre Jacques Bonnaffé, pitre et poète aux éditions de l’Attribut et les sites internet.

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Jacques Bonnaffé (1956 signes)

Usant un peu de toutes les cordes de son art, il a été dirigé au cinéma par Jean-Luc Godard, Jean-Charles Tachella, Jacques Rivette, Alain Corneau, René Féret, Tonie Marshall, Philippe Garrel, Jacques Doillon, Yolande Moreau, Michel Deville, Olivier Ducastel et Jacques Martineaux, Jacques Fansten, Agnès Troublé, Martin Provost, Christian Carion et d’autres… À la télévision, notamment par Fabrice Cazeneuve, Michel Mitrani, Jacques Renard, Michel Andrieu, Hervé Baslé, Serge Meynard et Rodolphe Tissot… Au théâtre, il rencontre de nombreux metteurs en scène : Jean-François Peyret, Véronique Bellegarde, Olivier Bezace, Christian Rist, Sandrine Anglade, Alain Françon, Gildas Bourdet, Jean-Pierre Vincent, John Berry, Bruno Podalydès, Christian Schiaretti, Arnaud Meunier, Nathalie Richard, Joël Jouanneau, Bernard Sobel, Tiago Rodrigues… souvent sur un répertoire d’auteurs contemporains : Henning Mankell, Emmanuel Bourdieu, Pierre Michon, Jean-Pierre Verheggen, Jean-Christophe Bailly, David Lescot, Michel Vinaver… Il monte aussi ses propres spectacles, au cœur desquels s’illustre la langue et la poésie, patoisante érudite ou loufoque. Il part à la rencontre des auteurs, appréciant l’intelligence et l’audace… lectures publiques, banquets, performances où se côtoient le jazz et la littérature. Il met en scène ses projets et dirige la Compagnie faisan, Molière 2009, avec laquelle il multiplie les domaines d’expérimentation.Jacques two Jacques avec Jacques Darras. L’Oral et Hardi, sur des textes de Jean-Pierre Verheggen, Chassez le naturel, duo-dansé à partir d’un texte de Jean-Christophe Bailly, Réveillez les Vivants *pour Dominique Sampiero, avec Henri Texier, Les Vieilles Carettes de sa fabrication. Ses implications sont nombreuses, non exclusivement réservées aux champs prestigieux. Selon Prévert, *« c’est quand il n’y a pas grand monde qu’il y a grand-chose », voir s’approcher le petit et le grand, lui fait office de plan de route.

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Jacques Bonnaffé (3404 signes)

Natif de Douai, c’est à 20 ans, au sortir du Conservatoire de Lille que ses premiers engagements professionnels le cueillent. Son apprentissage dès les années de collège le préparait aux aventures de troupe, mais c’est au cinéma qu’il trouve les premiers rôles. Bientôt, le théâtre y dispute sa préférence. Formé avec « les auteurs », ceux d’une Nouvelle Vague comme Jean-Luc Godard ou Jacques Rivette, Louis Garel ou Jacques Doillon, Jean-Charles Tachella pour Escalier C et d’autres comme René Féret, Tonie Marschall, Olivier Ducastel et Jacques Martineau, Martin Provost, Agnès B Troublé ; cette sensibilité assumée pour le texte se retrouve au théâtre dans ses choix d’auteurs avec la rencontre de metteurs en scène marquants, Jean-François Peyret, Alain Françon, Bruno Podalydès, André Engel, Jean-Pierre Vincent, Bernard Sobel, Joël Jouanneau, Tiago Rodriguez et des expériences éclectiques alliant des modes artistiques voisins. Toujours vif à saisir la langue, à travers la dimension foraine du patois picard, dans l’extravagance poétique ou l’approche enchantée des textes. S’affirme libre dans ses choix, alternant ses créations propres et le travail avec des metteurs en scène.

Ma passion pour le théâtre et le métier qu’elle génère doit beaucoup aux lieux de la décentralisation. C’était un vrai dérangement dans ma ville natale du Nord, l’apparition d’un lieu culturel ambitieux et national. Et pour moi, la révolution. J’étais gamin, j’avais 15 ans ; depuis, le monde n’a cessé d’innover, d’inventer, de modifier les tendances, d’intensifier la communication jusqu’à s’interroger sur une frénésie pareille, jusqu’à rêver décroissance ou bifurcation. La question se pose d’aller vers “autre chose”. Les artistes l’ont fait entendre, à travers des luttes, la culture doit se vivre et non s’avaler. L’accroissement des scènes et des propositions, les arts forains réinventés, les musiques, la danse, les lectures poétiques, l’image en jeu… chacun vient défier la puissance des programmes imposés, privés ou solidement mercantiles. Nous ne sommes pas des vendeurs, nous sommes créateurs avec le public. Allons vers “autre chose” plus près de la vie, un réseau fait d’incertitudes et d’infinis changements.

Mon histoire ? J’ai commencé à faire du théâtre assez tôt, dans cette ville, Douai, que je trouvais frileuse. Le théâtre, la musique étaient propres à donner des idées. Ma bonne étoile m’a vite autorisé des écarts, en travaillant simultanément avec des metteurs en scène de la décentralisation comme Gildas Bourdet à Lille, puis Claude Stratz, André Engel, Christian Rist, Christian Schiaretti, Alain Françon, Jean-Pierre Vincent et des cinéastes comme Jean-Luc Godard, Jacques Doillon, Jean-Charles Tachella, Louis Garel, René Féret ou plus récemment Jacques Rivette, Michel Deville, Olivier Ducastel et Jacques Martineau, Emmanuel Bourdieu… J’ai peut-être cultivé cette souplesse en y ajoutant des itinéraires personnels, entreprenant les auteurs que je découvrais, y ajoutant les histoires que j’inventais. J’ai monté des spectacles en picard, en “ch’timi”, d’après Jules Mousseron “poète mineur”, joué des poètes que j’aimais, Rimbaud et d’autres, mais aussi des contemporains essentiels, belges et français, monté de grands banquets de poésie pour Lille 2004 et réalisé des lectures ou des performances, parfois musicales. À la recherche d’une relation instable et jouissive au public.

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