Faisan le point des activités faisan, le bilan

Le récit des activités de la compagnie passe par des reports, des attentes et quelques rares soirées sauvées du confinement. Celle du premier octobre par exemple, où nous jouions Réveiller les vivants au Prato à Lille. Henri Texier, avec sa bande à deux, nous ont dit que c’était la meilleure : musicalement, qu’ils avaient pu vraiment développer. Pour les deux lecteurs, c’était petit nuage ! Associé au bonheur de retrouver un théâtre ami, propulseur d’écritures en scène, insatiable découvreur, actif bien au-delà de ses murs. Soirée masquée, ambiance couvre-feu. Nous avons retrouvé le public selon des règles désormais maitrisées.

Et puis pour tromper l’attente, on s’est mis à rêver des reprises. Celle de L’Oral et hardi, parce qu’on a beau changer d’époque, tout reste d’actualité, les discours et la folie des envolées. Même si nous n’avons plus d’orateur, mais juste des types qui font des petites phrases ; déclaration BFM le matin, annonce du dimanche sur JDD, provocation, stratégie, promesses. Et quand ça n’est plus leur tour, ils parlent encore.

Parmi les heureuses nouvelles, le report à février de l’exposition Voisins cousins, prévue à Roubaix, initialement en novembre ; dédiée à la Picardie et à Jacques Darras, poète ; contribution de plusieurs artistes transfrontaliers ; document ici, sur le lien HelloAsso. Mine de rien, on s'occupe on avance.

Et nous n’avons encore rien dit du succès du succès confiné : Brut de poésie, c’est à toute heure.