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Veilleurs Mieux
Quelque chose à franchir, tout trop lourd maintenant. L’année qui s’ouvrait prolongeait bien sûr celle qui se fermait, nous semblions dans des logiques dispersées, mais prévisibles. On est moins dispersés… Tous happés par cette brutalité sommaire, nos corps alourdis réagissent dans l’émotion et dans un sursaut se souviennent qu’elle est l’arme des cons trop souvent, ceux qui crient vengeance et mort pour mort. La froideur doit s’exercer à doubler les cris, nos peurs ou nos chagrins nous ouvrir les yeux. On garde la fraternité, tout compte fait. Pour l’heure, s’habituer à vivre et travailler avec ce bourdonnement nouveau et voir monter la surveillance et la sécurité, en espérant qu’elle ne soit pas une autre foi. Et alors donc… Je garde quand même mes prières d’avant :
C’est l’année chti, les faisans ! Quinze qu’on rigole, quinze qu’on va se mettre, quinze laissera pas faire, quinze y croira, quinze ira la chercher avec les dents s’il le faut, quinze battra. Et quinze aura bien mérité, quinze arposera, bénache ed’ soupirer bien aise et quinze aimera ça m’ fille, surtout quinze va pas se gêner pour donner comme pour œuvrer : assez des quinze sans quinze. Une quinzavec, pour les artistes et les fous, les inventeurs, les drôles, les iconoclastes et les perdus magnifiques… Alors ! Quand c’est quinze bot eune mousse ?
Bises et tendresse fraternelle à tertous !
Jac Bonnannėe